L’auriculothérapie est une technique de réflexologie. L’oreille est une partie réflexogène du corps utilisée depuis des siècles dans différentes parties du monde. C’est grâce aux travaux du Dr. Paul Nogier, effectués depuis le début des années 50, puis de son fils le Dr. Raphaël Nogier que nous avons aujourd’hui une cartographie (somatotopie) réflexe de l’oreille.
La France étant un des deux grands berceaux de l’auriculothérapie (avec la Chine), la méthode y est très développée.
Le Dr Nogier a trouvé la correspondance entre le fœtus et l’oreille mais également la correspondance entre les différents tissus que composent notre corps et les différentes parties de l’oreille. Ainsi nous pouvons avoir un travail très efficace aussi bien sur la partie organique, que musculaire ou tégumentaire ; mais aussi une approche fine de la partie psycho-émotionnelle.
Chaque « couche » du corps est représentée par une carte différente, ce qui donne l’impression au démarrage d’une multitude de représentation. La réalité est que, à la différence des autres techniques de réflexologie, l’auriculothérapie ne travaille pas sur une représentation ‘tout aplatie’ du corps mais sur un découpage métamérique (peau, muscles, organe, psycho-émotionnel….) de ce dernier.
L'auriculothérapie en tant que technique de pointe des réflexologies
L’auriculothérapie fait partie des techniques de pointe qui donne des résultats très rapides.
Les représentations des parties du corps sur l’oreille sont régulièrement nommées ‘zones/points réflexes’. Comme toutes les techniques de réflexothérapies, l’auriculothérapie agit par stimulation de ces zones ou points réflexes avec des outils spécifiques. Le patient/client est communément allongé sur une table de massage, facilitant au praticien l’accès rapide aux deux oreilles. Après une observation des deux oreilles, elles seront stimulées manuellement afin de déterminer la plus sensible et donc celle qui sera travaillée en priorité. En fonction du dérèglement fonctionnel à prendre en charge, les outils de travail seront sélectionnés.
La première étape est de détecter la zone réflexe qui répond comme étant déréglée (pathologique). Pour cela le praticien utilise généralement un ‘palpeur à pression’ (un peu sensible) ou un ‘détecteur électrique’ (indolore). Une fois la zone réflexe détectée, elle sera stimulée à la main (détecteur ou bâton de verre), à l’électricité, à la fréquence. Afin de renforcer le travail, des petites ‘graines auriculaires’ pourront être posées sur la peau.