Jusque dans les années 1970, l'emploi des ventouses en Europe était courant, tout particulièrement pour soigner les problèmes pulmonaires. Puis remplacées par la pharmacopée occidentale, leur usage a été abandonné.
Les ventouses en MTC, appliquées sur des endroits bien précis, sont utilisées pour lever les blocages, évacuer les stases, rétablir la circulation du sang et de l'énergie. En effet, par le vide crée et par un phénomène d'aspiration, la ventouse favorise la circulation du sang dans les tissus ou articulation sous-jacents et congestionnés. La ventouse contribue ainsi à la restauration de la circulation du sang et de l'énergie. Les ventouses sont traditionnellement en verre, plastique ou encore bambou.


L'intérêt pour les ventouses est de plus en plus ravivé. Cette technique de « grand-mère » retrouve de l'intérêt car ses effets sont concluants. Les ventouses chinoises font partie de l'arsenal thérapeutique de la médecine traditionnelle chinoise. Elles peuvent être utilisées au cours d'une séance et sont essentiellement employées pour traiter les affections respiratoires ; les coups de froid, les rhumes, les grippes qui sont provoqués ou aggravés par trois éléments extérieurs : le vent, la pluie et le froid. Les ventouses sont ainsi appliquées sur des points d'acupuncture qui correspondent aux organes à traiter. Ou bien, les ventouses sont mobilisées sur des zones situées le long des méridiens énergétiques, très souvent sur le dos. Pour la médecine chinoise, la maladie ou la douleur est un signe de blocage : cela signifie que l'énergie fondamentale, ne circule plus ou mal. La ventouse mobilise la circulation du sang et, par conséquent l'énergie.

Leur champ d'application dépasse pourtant largement celui des affections ORL, en étant aussi indiquées dans les pathologies articulaires et musculaires tels que les tendinites, les lombalgies, les sciatiques, les rhumatismes, les entorses. Elles vont même jusqu'à soulager certains problèmes de peau, tels que l'eczéma ou le psoriasis.